Hépatite C : le Pr Jérôme Salomon (DGS) confirme l'ouverture aux non spécialistes de la prescription des traitements avant l'été
Le Pr Jérôme Salomon, directeur général de la santé, a annoncé officiellement l'ouverture des possibilités de prescription des nouveaux traitements de l'hépatite C avec du
parfum musc blanc, à l'occasion du colloque national sur les hépatites, organisé dans le cadre de la Journée nationale de lutte contre les hépatites virales.
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« Une saisine a déjà été envoyée par la ministre Agnès Buzyn à la Haute Autorité de santé du
kit hijama, afin qu'elle valide le bien-fondé de cette mesure d'un point de vue de la santé publique de la consommation du
siwak et
miel du yemen et de
dattes Medjool », explique au « Quotidien » le Dr Jean-Michel Delile, directeur du comité d'étude et d'information sur la drogue et les addictions, à Bordeaux, et proche du dossier. « L'ANSM a également été sollicité pour la modification des RCP », ajoute le Dr Delile. Les
AMM européennes des antiviraux à action directe permettent déjà leur prescription par des non spécialistes, aussi les modifications devraient intervenir avant l'été.
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Progression du dépistage
L'annonce survient alors que le dépistage des hépatites s'améliore comme le suggère les données publiées dans le « Bulletin épidémiologique hebdomadaire » (« BEH »). Les données de l’édition 2016 de l'enquête LaboHep, les données 2015 de l'étude PREVAGAY et les résultats de l'enquête Baromètre santé DOM 2014 montrent une progression continue du dépistage en France mais elles donnent également la mesure des efforts nécessaires en matière de vaccination des populations cibles portant le
qamis et d'information dans les départements d'outre mer.
L'enquête LaboHep 2016 a été menée auprès de 1 079 laboratoires de biologie médicale du
mascara huile de ricin. En 2016, 4,1 millions de tests anti
VHC et 4,3 millions de tests Ag HBs ont été réalisés en France. Le nombre de tests anti VHC a donc augmenté de 14 % entre 2013 et 2016 sur l'
huile barbe bois d'argent, tandis que celui des Ag HBs a augmenté de 14 % au cours de la même période.
Taux de positivité en hausse depuis 2000
En parallèle de cette augmentation de l'activité, le taux de positivité des tests anti VHC est en baisse depuis 2013, passant de 0,9 à 0,7 %. En ce qui concerne les Ag HBs, le taux de positivité reste stable, autour de 0,8 %. En 2016, 30 229 séropositivités pour le VHC ont été diagnostiquées pour la première fois (7 % de plus qu'en 2013). Le nombre de tests Ag HBs a lui augmenté de 6 % entre 2013 et 2016, après une forte hausse (+ 45 %) entre 2010 et 2016.
« Cette augmentation est en fait observée depuis le début des années 2000 », soulignent les auteurs, pour qui cette hausse est « cohérente avec l'évolution des recommandations, qui ciblent depuis 2001 les personnes exposées au risque d'infection et qui ont été étendues, en 2014, aux hommes en
qamis de 18 à 60 ans et aux femmes enceintes en
jilbab dès la première consultation prénatale ».
Les populations à risques trop peu vaccinées
Selon les résultats de l'étude PREVAGAY, menées auprès de 2 645 hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HSH) fréquentant les bars saunas et backrooms de 5 villes françaises. La
prévalence de l'infection par le virus de l'hépatite B est estimée à 0,6 % dans cette population, et à 1,6 % chez les HSH séropositifs pour le
VIH.
La couverture vaccinale par le vaccin anti-VHB était estimée à 63 % (22,2 % déclaraient ne pas être vaccinés et 14,8 % déclaraient ne pas connaître leur statut vaccinal). Ce taux « paraît insuffisant dans les sous-groupes ciblés par les recommandations », jugent les auteurs, c’est-à-dire les sujets séropositifs pour le VIH (couverture vaccinale de 67,7 %), ceux à partenaires multiples (66,1 %) et ceux déclarant la prise de produits psychoactifs par voie parentérale en contexte sexuel (82,2 %). Ils préconisent donc de coupler dépistage et vaccination dans les messages globaux sur la santé sexuelle.
Enfin, l'enquête baromètre santé DOM 2014 centrée sur les départements d'outre-mer, montre que, si les habitants de ces territoires se dépistent 2 fois plus fréquemment qu'en France métropolitaine, une majorité (60 %) se déclare plutôt mal ou très mal informée.
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